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Aussi appelé table de manipulation, les paillasses sont généralement carrelées, vitrées ou bien même stratifiées. Ces traitements ou matériaux permettent un nettoyage simplifié du plan de travail. En effet, les habituels produits chimiques utilisés en laboratoires tiennent moins bien sur ces matériaux. Ces derniers ont l’avantage de ne pas garder de traces profondes comme le bois par exemple.
La plupart du temps, une paillasse de laboratoire comportera également des rangements adaptés et une alimentation électrique. Il est plus rare de nos jours de disposer également d’une alimentation en gaz, l’utilisation des becs Bunsens de plus en plus limiter.
Existe-t-il plusieurs paillasses différentes ?
Selon l’utilisation que l’on fait de la paillasse, l’agencement sera différent. En effet, on distingue :
- Une paillasse équipé d’une robinetterie, « humide»,
- une paillasse sans cet équipement, « sèche».
Les équipements supplémentaires des paillasses
L’équipement des paillasses varient en fonction des utilisateurs et de la discipline d’études. Pour les travaux sur gaz, une hotte sera généralement installée au-dessus de la paillasse. Ces hottes d’extraction chimiques permettent d’éviter tous dangers concernant des émanations de vapeurs toxiques. En opposition, on trouve également des hottes à flux laminaires, servant à éviter la contamination des utilisateurs face à des bactéries.
Amovible, un marbre est souvent un composant phare d’une paillasse de laboratoire. Aussi appelé balance antivibratoire, le marbre sert de support aux balances des chimistes.
Dans le reste des équipements que l’on retrouve souvent sur une paillasse ou à ses côtés, on peut citer tout un panel de solutions de sécurités :
- Le traditionnel extincteur,
- un détecteur de fumée
- des casiers pour sceller les produits les plus toxiques et nocifs.
Un ensemble de normes encadre évidemment tous ces équipements. Pour les paillasses, c’est la norme AFNOR X15201, suivis de la X15202 et X15203 pour respectivement le mobilier et les hottes.