C’est au milieu des années 1980 que la formation professionnelle est devenue une institution française, avec l’instauration du 1% formation, la création des OPCA (organismes financeurs de la formation continue), etc. Les entreprises ont eu dès ce moment l’obligation de financer les cours de formation, mais seul le management décidait du contenu des cours.
Une évolution notoire a eu lieu en 2006 avec l’instauration des heures de DIF (Droit Individuel à la Formation). Chaque salarié cumulait 20 heures de “droit à formation” chaque année, qu’il pouvait utiliser aussi bien pour satisfaire des besoins personnels (cours de cuisine…) que pour répondre aux priorités stratégiques de son entreprise. Mais dans les faits, le DIF n’a pas été un grand succès: seuls 6% environ des salariés français ont pris leurs heures. Le financement du dispositif n’était jamais assurés, les processus de décision incertains.
Depuis 2015 le DIF a été remplacé par le CPF, ou Compte Personnel de Formation qui en reprend les grandes lignes avec toutefois quelques différences notables:
- Seules les formations certifiantes ou qualifiantes sont désormais éligibles. En matière de formation linguistique, ce sont par exemple le TOEIC (anglais) et le BULATS (anglais, français FLE, allemand, espagnol) qui rendent les formations certifiantes.
- Les salariés n’ont plus besoin d’obtenir l’accord de leur RH ou de leur responsable hiérarchique, s’ils acceptent de faire leur formation en dehors des heures de travail.
- Les salariés cumulent désormais 24 h de droits à formation CPF, contre 20 h précédemment avec le DIF.
- Les procédures d’inscription dans les formations CPF ont été considérablement remaniées.
En tant que spécialiste de l’anglais, premier thème de formation demandé pour le CPF, le réseau VICTORIA’S English est à la pointe de ce nouveau combat pour la formation de tous dans ses écoles à Paris et autres villes.
Informations victorias.fr dossiers cpf-danglais.
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